Endive : une filière régionale à soutenir
Les Hauts-de-France constitue le cœur de la production endivière du pays. La Région soutient ses projets de diversification.
Hausse des coûts de l’énergie, contraintes liées à l’évolution des normes d’emballage du produit, mais aussi, plus récemment, retrait annoncé d’herbicides et insecticides jusqu’alors autorisés renforcent l’incertitude économique des endiviers.
Produit emblématique des Hauts-de-France
La Région apporte son soutien à cette filière, dont l’essentiel de la production provient des Hauts-de-France et qui génère plus de 4 000 emplois. Elle l’accompagne aussi dans un esprit d’innovation pour pérenniser un produit-phare de l’agriculture régionale. Fin 2023, les Hauts-de-France ont en effet engagé près de 110 000 euros dans un programme de recherche expérimentale de la filière endivière.
Pour une filière plus performante et diversifiée
Au-delà des enjeux des conditions de travail et de rentabilité (réduction de la pénibilité, amélioration de l’empreinte écologique des pratiques, baisse des coûts de production, amélioration qualitative des produits), ce programme repose sur trois axes.
- Recherche agro-écologique de méthodes alternatives (pour lutter contre le puceron lanigère des racines) pour palier à la future disparition d’un insecticide en 2025.
- Évaluation de variétés d’endives pour une meilleure connaissance des variétés mises en marché pour les producteurs d’endives. Avec plus de 30 hybrides commercialisés, l’offre variétale en culture d’endive est vaste et diversifiée. L’évaluation doit permettre d’identifier celles offrant les meilleures conditions environnementales de culture.
- Évaluation de chicorées à forcer de diversification pour une meilleure connaissance des variétés mises en marché. Dans le cadre d’un souhait de diversification des produits proposés au consommateur (à l’image de la Carmine®, de l’endive rouge et de la Barbucine®), le projet consiste à faire une évaluation du matériel génétique proposé et de définir les conditions de production avant de proposer ces nouvelles variétés aux producteurs.
Le coût total de ce programme de recherche s’élève à plus de 360 000 euros.